Paris, France
Cité des sciences et de l’industrie
1996
« Le cycle de la vie », La Grande Serre
Pièce sensible de l’espace cultivé, sculpture peinte électromécanique et musicale, quatuor pour chant d’oiseaux. Suspendue à un fil, elle naît du fondement de la terre enfouie et, froissée, elle se déploie en quête de hauteur et s’allonge pour accrocher la lumière. À ses côtés les autres font de même en d’autres formes et d’autres forces vers un même soleil, le tronc commun de l’harmonie et de son contraire. Ascension en canon feuille à feuille des nuances et du particularisme des essences, formes variétés familles poussent et dépoussent, symbolique des contraires aliments de leur propre système du terreau, elle naît et meurt la plante espace de promesse, vivace elle s’associe à ceux qui l’habitent. Peinte à la craie sèche des composants de la terre à sa représentation. Translucente joue du jour et du contre-jour nervures blanches et noires détourées à la lumière.
Ritournelle de ses airs application de la verticalité ascendante et descendante accès à la maturité par la chaleur et la lumière pour un épanouissement total du phénomène. En opposition adossé à la face sud un potager en mouvement, haie animée où on prend la température de couleur d’une mélodie accompagnant la vie sans cesse renouvelée de la vie à la mort de la vie à la mort
de la vie à la mort de la vie
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